24 avril 2024
Le projet entrepreneurial

Le projet entrepreneurial

Beaucoup sont convaincus que l’entrepreneuriat est inscrit dans le code génétique. Or, plusieurs études montrent le contraire : on devient entrepreneur, surtout avec une formation adéquate (ainsi que, bien sûr, avec de l’expérience).
On ne peut nier cependant que certains ont comme dotation naturelle le « plus » pour mener à bien ce type particulier d’activité : la capacité de diriger, de penser par eux-mêmes, de savoir attendre les résultats de leurs efforts ; mais aussi la créativité, la flexibilité mentale, la facilité d’établir de bonnes relations humaines et une propension au risque équilibrée.

Malheureusement, seuls, quelques-uns ont toutes ces qualités ensemble. Il y a ceux qui sont capables de faire face aux risques, mais qui ne sont pas patients ; ceux qui peuvent facilement se concentrer sur leur travail, mais ne sont pas créatifs, etc. Pour cette raison, il est très utile, surtout pour ceux qui veulent créer leur propre entreprise, de connaître les « plus » et « moins » de leur personnalité.

Connaître ses points forts et ses points faibles est en fait la première étape pour essayer de s’améliorer. Mais cela a aussi un autre avantage : sachant, par exemple, qu’il est riche en idées, mais peu doué en termes de capacité à traiter avec les clients et les fournisseurs, l’aspirant entrepreneur pourra rechercher un partenaire avec des caractéristiques complémentaires aux siennes. . Ensemble, ils iront certainement plus loin que seuls.

D’exploiter une entreprise par eux-mêmes

Par exemple, une recherche menée récemment   sur près de quatre mille étudiants montre une corrélation positive entre la création d’entreprise et la participation à au moins deux (de préférence trois) cours universitaires sur l’entrepreneuriat. En revanche, le fait d’avoir des parents entrepreneurs ne semble pas compter, alors que des revenus élevés n’incitent pas à créer une nouvelle entreprise.

Attitudes, motivations, compétences

Avons-nous les bonnes aptitudes ?
Avant de parler d’aptitudes à se mettre en place de manière autonome, il nous faut clarifier nos idées sur deux points fondamentaux.

En premier lieu, les compétences personnelles de l’entrepreneur sont certes très importantes, mais ne déterminent pas le succès de l’entreprise tout-court, notamment dans les organisations complexes dans lesquelles différentes personnes interviennent dans la gestion de l’entreprise et dans le processus de production (associés, dirigeants, employés, ouvriers, etc.). Il existe également, comme nous le verrons, divers facteurs externes critiques qui peuvent frustrer les efforts du meilleur entrepreneur (par exemple, l’entrée sur le marché d’un redoutable concurrent).

Deuxièmement, celui d’entrepreneur est un métier complexe, dans lequel c’est la synergie de plusieurs attitudes qui détermine la « capacité finale ». Chaque attitude individuelle n’est pas simplement complémentaire, mais n’a de valeur et de sens que par rapport à une autre ou à un ensemble d’autres attitudes. Par exemple, la créativité ne reste dans son état potentiel que si elle ne s’accompagne pas d’appétit pour le risque ; la confiance en soi à elle seule ne fait pas la stature du « leader » si elle n’est pas tempérée par la patience et les talents de diplomate.

De là, il est clair qu’une évaluation scientifiquement correcte des attitudes entrepreneuriales ne peut se faire de manière superficielle : à cet effet, il existe divers tests psychologiques informatisés capables de fournir un résultat fiable. Pour plus des informations, découvrez le guide complet pour tout savoir sur le   logiciel note de frais  en entreprise.

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