L’enregistrement des actifs, des passifs, des coûts de production, entre autres, est l’une des nombreuses responsabilités qu’un comptable a pour les PME. La liste entière correspond aux tâches qui doivent être enregistrées.
Cependant, du point de vue fiscal, il existe d’autres fins pour lesquelles un professionnel de cette nature doit travailler. Sous cet angle, la comptabilité des PME vise à fournir une méthodologie permettant, entre autres, de déterminer une assiette sur laquelle calculer l’impôt sur le revenu.
Ainsi, la logique sur laquelle se fonde l’évaluation des ressources et des obligations que doit effectuer un comptable fiscaliste ne correspond pas à la même logique utilisée pour l’examen des informations financières.
Les différences entre la comptabilité financière et fiscale ont-elles augmenté ou diminué ?
Nous ne connaissons pas d’étude qui réponde à cette question. Nous savons que de nombreux comptables, pour des raisons pratiques, préfèrent que la comptabilité financière soit utilisée telle quelle, comme la comptabilité fiscale, mais cette formule est peu appliquée par les législateurs et les normalisateurs.
La grande question qui se pose est de savoir si la comptabilité fiscale favorise l’équité.
À cet égard, nous dirons que cela est principalement dû au fait que les informations fiscales sont construites, en général, à partir des dispositions de la loi sur l’impôt sur le revenu.
Expliquées de manière plus simple, les tâches du comptable fiscaliste peuvent aller de la vérification des impôts que les entreprises doivent payer à la détermination des politiques fiscales pour pouvoir faire des remises et des rabais.
De plus, il convient de noter à nouveau que la comptabilité fiscale expose une réalité économique complètement différente de celle déterminée par la comptabilité financière, par conséquent, les professionnels qui sont insérés dans ce domaine doivent avoir la gestion de toutes les questions liées à la fiscalité et à la déclaration fiscale mensuelle ou annuelle réalisés par des entreprises ou des organisations.
Le rôle du comptable fiscaliste
En général, le quotidien d’un comptable fiscaliste comprend généralement les tâches suivantes :
- Être la contrepartie institutionnelle en matière fiscale devant les entités de contrôle fiscal, telles que la détermination et le calcul de l’impôt sur le revenu.
- Effectuer l’estampillage des documents et des livres juridiques.
- Garder et tenir à jour l’impression et la reliure des livres légaux, exigés par le SII.
- Préparer le rapport des livres électroniques auxiliaires officiels sur le site SII.
- Confirmer ou rejeter l’annulation des tickets de frais émis en faveur de l’établissement et faire rapport au responsable de la comptabilité.
- Établir les lignes directrices, les formats et les caractéristiques qui doivent contenir les informations sur les ventes et les services des différentes unités, pour la préparation du formulaire 29.
- Recueillir et analyser les informations sur les ventes et services mensuels des différentes unités de l’Institution, afin de déterminer, préparer et déclarer le formulaire 29.
Le rôle du comptable financier
La comptabilité fiscale constitue également un moyen qui permet au contribuable de déterminer et de prouver le montant des revenus sur lesquels il doit être imposé.
En ce qui concerne ce qui précède, la comptabilité financière est développée selon les principes comptables acceptés par le Collège Belge auditeurs et par les Normes internationales d’information financière, et bien que de nombreux professionnels pensent que la comptabilité fiscale devrait être régie par les mêmes principes, dans de nombreux cas ce n’est pas.
Cela se produit parce que les principes de la comptabilité financière poursuivent des objectifs différents et pour cette raison, ils ne sont souvent pas compatibles avec la réglementation fiscale et différents traitements comptables doivent être fournis.
Alors, quel système comptable faut-il conserver à des fins fiscales ?
Selon ce qui est prévu à l’article du Code général des impôts, aucun régime comptable spécifique n’est imposé ou refusé, c’est-à-dire qu’il est laissé à l’appréciation de chaque professionnel.
De cette façon et en fin de compte, la comptabilité fiscale ne nous obligerait pas à développer une comptabilité selon les principes comptables généralement reconnus.
Plusieurs comptables ont décidé de continuer à utiliser la valeur ou le coût historique comme critère de comptabilisation, notamment pour l’évaluation, afin que les chiffres de la comptabilité financière soient très proches des exigences fiscales.
Ce critère pratique implique une violation du principe de réalité ou de substance économique. Les comptables des petites entreprises doivent comprendre que leur fonction ne peut se limiter à la tenue de livres puisqu’ils doivent aider l’entrepreneur à progresser. À cette fin, ils doivent montrer et aider à analyser la situation financière réelle.
Si vous avez des questions ou besoin d’aide, n’hésitez pas à consulter le site d’un expert-comptable à Saint-Gilles.